À propos

Jean-Baptiste VIOT, né le 12 juin 1967, commence une formation d’horloger réparateur, à l’école municipale d’horlogerie, de la ville de Paris, en septembre 1983.
Après l’obtention du CAP, il part en Suisse en août 1986, pour compléter sa formation à l’école technique de la Vallée de Joux (Canton de Vaud). Le certificat fédéral de capacité d’horloger rhabilleur, obtenu en juin 1988, lui permet de suivre une formation, dans le cadre du musée international d’horlogerie, de la Chaux de Fonds (Canton de Neuchâtel), sanctionnée deux ans plus tard, par un diplôme, de technicien en restauration d’horlogerie.


De retour à Paris, J-B VIOT travaille dans des ateliers de restauration, où il se perfectionne, notamment chez Daniel GENDRON, rue Saint Jacques, qui lui enseignera bien des subtilités du métier.
Après avoir effectué son service national, il retourne en Suisse en janvier 1993, pour travailler dans une société, crée un an plus tôt. L’entreprise, nommée H-D-G (haut de gamme), sous traite pour les grandes marques. C’est d’ailleurs, par le montage et l’ajustage, des quantièmes perpétuels PATEK-PHILIPPE, qu’il débutera.
Ce premier ouvrage terminé, la direction, ayant connaissance de la formation de technicien de Jean-Baptiste, lui propose de dessiner et construire un prototype de quantième perpétuel rétrogradant, destiné à équiper les Tourbillons BREGUET.
D’autres réalisations suivront. Durant les cinq années passées chez H-D-G, J-B travaillera, entre autres, à un tourbillon quantième perpétuel répétition minute pour BREGUET, fabriqué en dix exemplaires, à un quantième perpétuel à levier multiple, et à une montre qui indique, à la demande, l’heure de douze villes dans le monde. Finalement, il participera à la réalisation d’un nouveau calibre (mouvement complet de la montre).


En avril 1999, H-D-G est achetée par la maison VACHERON-CONSTANTIN, qui, grâce à cette opération, obtiendra le titre, fort prestigieux en Suisse, de “manufacture”, c’est-à-dire, une marque horlogère, fabriquant elle-même les mouvements de ses montres. Entre-temps, en juin 1998, J-B  VIOT est engagé chez BREGUET, 7 Place Vendôme. C’est une occasion pour revenir à la restauration et à Paris. En effet, travailler sur « des BREGUET », de l’époque historique (1775-1840), est une source d’enseignement non négligeable.
Après avoir dirigé l’atelier de service après-vente de BREGUET et BLANCPAIN, installé rue de la Paix, suite au rachat de la marque, par le plus grand groupe horloger helvétique (GROUPE SWATCH), J-B décide de se consacrer entièrement aux pièces anciennes. Un musée BREGUET est créé, ce qui entraîne d’importantes acquisitions et, l’organisation d’expositions.


Suite à une décision de la direction, de transférer l’atelier de restauration, à la Vallée de Joux, J-B VIOT décide de ne pas suivre. C’est l’occasion de réaliser un projet auquel il pense depuis de longues années : relancer la fabrication de garde-temps haut de gamme, à Paris.
De plus, les huit années passées chez BREGUET ont permis, à J-B VIOT, de créer un bon réseau de relations, aussi bien dans le milieu professionnel, qu’au sein de la clientèle. Son expérience, dans le S-A-V, lui a également permis de bien comprendre, les envies des utilisateurs de montres, ainsi que les erreurs à ne pas faire dans les choix techniques.